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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

Ce site propose l’édition savante du journal épistolaire de Juliette Drouet à Victor Hugo : environ vingt-deux mille lettres annotées par une équipe universitaire, publiées progressivement sur la présente plate-forme.

  • Bonjour, mon cher bien-aimé...

    Juliette DROUET (1806-1883) ne fut pas seulement la compagne au long cours du grand poète français. Elle fut aussi une inlassable épistolière. Ses lettres quotidiennes à Victor Hugo (1802-1885) n’attendaient pas de réponse. Le Centre d’Études et de Recherche Éditer/Interpréter (Université de Rouen-Normandie), avec la collaboration du CELLF 16-21 (Paris-Sorbonne), met progressivement à la disposition du public et des chercheurs l’intégralité de ce journal épistolaire (1833-1883), au fur et à mesure de sa transcription et de son annotation par une équipe interuniversitaire.

    Paris, 17 août [18]73, dimanche soir, 5 h. ¾
    […] Comme je ne veux pas que tu te déshabitues de mes pattes de mouches, je t’en fourre encore ce soir au nez et à la barbe du bon Robelin qui s’imagine que je me livre à la littérature épistolaire avec fureur et qui me demande : Quand cela paraîtra ? Bonne question n’est-ce pas ? […]

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  • Dernières lettres publiées

    • 31 janvier 1880

      Paris, 31 janvier 1880, samedi matin
      Je crois, mon grand bien-aimé, que tu feras bien de ne pas aller au Sénat aujourd’hui après la mauvaise nuit que tu viens d’avoir. Je trouve même que tu as été imprudent d’y aller deux jours de suite et, jusqu’à épuisement de très longues séances, tout de suite après ta mauvaise grippe. Aussi, si tu m’en crois, tu te reposeras toute la grasse matinée, et nous ne ferons qu’une promenade de santé pendant une heure au bon soleil, quand tu auras bien déjeuné. Cependant je (...)

    • 30 janvier 1880

      Paris, 30 janvier 1880, vendredi matin
      Mon cher bien-aimé, j’espère que le triste incident d’hier ne se renouvellera pas, et que nous en tirerons, au contraire, le sage conseil qu’il contient, qui consiste à écrire toi-même au fur et à mesure l’argent que tu me donnes pour la dépense générale de ta maison. Cela t’évitera des erreurs regrettables de mémoire et à moi de bien douloureuses susceptibilités. Sans vouloir récriminer, mon cher bien-aimé, j’ai vérifié ce matin, pour mes dépenses personnelles réunies (...)

    • 29 janvier 1880

      Paris, 29 janvier 1880, jeudi matin 8 h.
      Cher bien-aimé, je commence ma journée par le commencement : restitus en tête, menant avec elle celle d’hier qui était restée en arrière à mon cœur défendant et contrit.
      Aujourd’hui, je prends les devants sans me laisser attarder aux bagatelles du rhume, de ses quintes et de ses tutti quanti de mouchoirs, du mal de tête et de gorge qui alternent à qui pire pire. Et quel temps ! Pluie, vent, ténèbres, à ne pas distinguer son pied gauche de sa main droite.
      Ce qui (...)

    • 28 janvier 1880

      Paris, 28 janvier 1880, mardi soir 2 h ½
      J’espère, mon cher bien-aimé, que c’est pour la dernière fois aujourd’hui que tu dors dans la journée. Demain, nous réintégrerons des habitudes plus normales et plus hygiéniques pour ta santé, en reprenant nos promenades chaque fois qu’il n’y aura pas de Sénat. En attendant, profite encore aujourd’hui du repos prolongé dont tu t’indulges au grand ennui de tes excellents docteurs. Moi, pendant ce temps-là, je tâche à faire aller ma pendule qui s’obstine à ne pas (...)

    • 27 janvier 1880

      Paris, 27 janvier 1880, mardi soir, 4 h.
      Cher bien-aimé, je profite de ce que tu dors en ce moment pour te bâcler ma restitus au courant de mon cœur, pour qu’il ne soit pas dit qu’il y ait eu pendant ton indisposition, heureusement presque finie aujourd’hui, une solution de continuité dans mes gribouillis quotidiens. Et puis, j’ai à te rendre compte des nouvelles, plus ou moins importantes, qui arrivent au jour le jour, parmi lesquelles une lettre de Madame (...)

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